Les déplacements à vélo dans la mise en place du BHNS à Amiens
Les cyclistes sont les alliés des transports en commun. Ils utilisent peu la voiture particulière en ville et se déplacent fréquemment et rapidement. De même, ils marchent globalement peu. S’ils utilisent moins les transports en commun urbains que leurs concitoyens, ils ne sont pas source d’embouteillages gênant la circulation des bus. En circulant principalement en centre-ville, les cyclistes libèrent des places dans les transports en commun dans des zones et à des heures où ils sont particulièrement saturés. L’usage de la bicyclette et des transports collectif est complémentaire.
Pour Véloxygène, l’aménagement d’un transport en commun moderne ne doit pas conduire à augmenter les contraintes de circulation des cyclistes avec des itinéraires parallèles non-continus « tortueux », ni à supprimer des aménagements cyclables tels des bandes cyclables et de couloirs de bus autorisés aux cyclistes.
Cet aménagement de transport en commun, même s’il n’est que partiellement en site propre, structurera le territoire métropolitain. Projet d’envergure, il ne pourra être foncièrement modifié ultérieurement. Intégrer, dès le projet, les modes de déplacements actifs que sont les vélos permettra aux habitants cyclistes de la Métropole de s’estimer respectés par le tracé et les aménagements engendrés par la mise en œuvre du BHNS. Mais ce sont tous les habitants qui apprécieront l’efficacité d’un réaménagement ciblant les modes doux. D’autant que les traités, directives et lois contemporaines, comme l’IKV (indemnité kilométrique vélo) contribuent au
développement de la pratique du cyclisme urbain.
Un bon partage de réseau viaire entre les différents usagers est indispensable à des flux de circulation fonctionnant bien.
Lire notre contribution : [BHNS] Contribution-de-Veloxygene_sept 2015