Un récent échange sur Twitter a fait apparaître la participation de Véloxygène aux Comités techniques vélo (CoTech dans notre jargon).
N’hésitez pas à adresser vos remarques et idées auprès des différents partenaires de ce comité : par exemple l’association Véloxygène, l’association vélo service ou buscyclette… Le résultat de ces échanges est transmis aux élus.
Bonne journée.— Amiens & Métropole (@AmiensMetropole) July 15, 2019
Mais ces CoTech, qu’est-ce que c’est et ça sert à quoi ?
Véloxygène est associé aux Comités techniques Vélo d’Amiens Métropole (environ 6 par an depuis 6 ans) et du département de la Somme (actuellement 2 par an depuis le début de l’année).
La Région quant-à-elle consulte le collectif Vel’Hauts-de-France, dont Véloxygène fait partie.
Ces collectivités nous interrogent sur la qualité des projets d’aménagement à titre d’association représentant les cyclistes (d’où l’importance d’avoir le plus grand nombre d’adhérents possibles !).
Pour Amiens Métropole, cela se passe ainsi : nous sommes invités à participer à une réunion avec les services techniques dans une salle de l’Hôtel de Ville. Sont invités la Région, le Département, les personnes concernées des services techniques, l’Aduga, les associations VéloService, Buscyclette et Véloxygène.
Mais depuis que la Délégation de Service Public de la location des “vélos verts” a été confiée à Kéolis, seuls sont présents Véloxygène et les services de la Métropole, du département et de l’Aduga.
L’ordre du jour nous est soumis dans les jours qui précèdent la réunion et nous analysons avec les services les plans très détaillés fournis.
Il faut le dire, les services sont composés de techniciens compétents et souvent convaincus par les solutions de transport apportées par le vélo. Les projets présentés eux sont de qualité variables, car ils intègrent parfois dès la conception le mot d’ordre politique actuel qui est de ne “pas contraindre fortement l’usage de la voiture particulière”…
Nous apportons l‘expérience des cyclistes au quotidien, en proposant à la fois l’aménagement selon nous idéal pour l’axe routier examiné tout comme des propositions d’améliorations “à la marge” sur la base du projet présenté. Nous sommes plus incisifs sur les projets de réaménagement global “de façade à façade” qui engagent la collectivité à plus long terme. Il arrive aussi que nous rejetions catégoriquement un projet, comme ce fut le cas pour l’aménagement de la chaussée Jules Ferry.
La limite du système est que les projets sont ensuite présentés aux élus et que nous ne connaissons jamais l’option définitive qui est prise avant de voir apparaître les bulldozers. De plus, comme la décision des élus n’est pas encore prise, on nous demande de ne pas communiquer sur le contenu de ces réunions.