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Bientôt une belle voie verte à Saint-Sauflieu !

A Saint-Sauflieu, les travaux de rénovation de la RD 1001 démarrent, intégrant la réalisation d’une voie verte sur l’ensemble du linéaire, et semblent contenter les habitants et la maire du village. Retour sur la genèse de cet aménagement, que nous avions dû demander « un peu fermement »…

Le 23 septembre 2021, Amiens Métropole avait décidé de la rénovation de la route départementale 1001 à Saint-Sauflieu. Malgré une alerte préalable effectuée en comité technique, ce projet d’aménagement ne respectait pas le Code de l’environnement, qui, dans son article 228-2, stipule que “À l’occasion des réalisations ou des rénovations des voies urbaines doivent être mis au point des itinéraires cyclables”.

Après un recours gracieux non effectif, l’association a porté l’affaire devant le tribunal administratif d’Amiens. Suite à cela, Amiens Métropole nous a présenté de nouveaux plans d’aménagement, plus qualitatifs. Des échanges constructifs ont alors eu lieu, améliorant encore le projet.

Un vote entérinant le nouveau projet a ensuite eu lieu lors du conseil Métropolitain du 16 mars 2023 ; Véloxygène actant en retour le retrait du recours intenté.

Aujourd’hui, les travaux démarrent… Quel bonheur d’entendre désormais, témoignant sur France Bleu Picardie, Madame la Maire du village et cet habitant se réjouir de la « belle voie verte à venir » et de pouvoir aller bientôt « au parc de jeux à vélo » avec ses enfants !

Ce nouvel aménagement constitue un très bon signal en faveur du développement du vélo en milieu rural et périurbain, où il a aussi toute légitimité comme solution de déplacement au quotidien.


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1 réflexion sur “Bientôt une belle voie verte à Saint-Sauflieu !”

  1. Lionel Truchot

    Cela me fait beaucoup rire en temps qu’habitant qui a perdu sa place stationnement que vous vous félicitiez de la mise en place d’une “voie verte” (nul doute que l’on va sauver la planète avec ce genre de démagogie pseudo-écolo comme la plupart des municipalités petites ou grandes en raffolent) alors qu’il n’existe aucune piste cyclable le long de la route aussi bien en amont qu’en aval du village (je connais et circule sur cette route depuis plus de cinquante ans), et que pour des gens qui prônent le vélo donc un peu de sport (ce que pratique aussi) de faire un léger détour pour que les riverains puissent conserver le droit de stationner ne pouvait pas être possible.
    Il est navrant de constater que ce sont toujours les personnes les plus impactées et les plus concernées que l’on écoute, et que l’on respecte le moins, au profit de gens qui prennent les décisions et qui ne sont pas concernées puisque ni Mme La Maire, ni les technocrates, ni les responsables ne résident le long de la route concernée, ni même pour certains dans le village. Les réunions publiques auxquelles j’ai assisté n’ont en aucun cas permis de tenir compte des objections, des doléances et des questions qu’exposaient légitimement les résidents concernés, mais à nous mettre devant des faits accomplis à grand renfort de persuasion.
    Toute loi dans ce pays (y compris celle sur la mobilité) pour qu’elle soit comprise, acceptée et applicable, doit répondre à plusieurs critères dont entre autres : sa compatibilité avec la Constitution, et un cadre d’application. Sans ces quelques critères (et il y en a d’autres) la loi en question est condamnée à finir dans les profondeurs d’un Code quelconque en étant inapplicable voire même abrogée comme il en existe des centaines en France. Vouloir faire au forceps des aménagements de voirie sans tenir compte des spécificités topographiques que l’on ne peut modifier est un aberration comme Amiens intra-muros en regorge, et qui au final ne satisfont personne (sans parler des coûts engendrés et l’endettement qui va avec).
    En attendant, comme on ne peut plus rien faire, nous n’avons plus qu’à subir en silence dans ce cas comme pour tout le reste dans ce pays simulacre de démocratie quelle soit locale ou nationale, en attendant aussi qu’un jour on re-démonte une partie de ces infrastructures fraîchement terminées pour, par exemple, faire passer un tout-à-l’égout inexistant (cela se constate couramment).
    Cordialement.

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